Cette année, Objectif Gard a sorti sur son site un bel article afin de présenter AC Paysage : il donne la parole à Anthony Caietta son fondateur, ainsi qu’à l’équipe afin qu’ils expriment toute leur passion pour les arbres et la nature. Nous sommes fiers de cet article qui valorise nos missions d’élagage en cordée, d’abattage toujours mûrement réfléchi, et d’entretien des espaces verts.
AC Paysage à Bellegarde : par amour des arbres – Extrait
L’élagage est un métier particulier qui conserve une part de fascination auprès du grand public pour cette faculté à travailler à plusieurs mètres de haut, « on a encore des gens qui nous prennent en photos » apprécie le gérant. Des arboristes grimpeurs qui ont quasiment tous pratiqué l’escalade ou des sports extrêmes et qui depuis janvier 2018 doivent obligatoirement obtenir un diplôme pour exercer. Une reconnaissance pour les professionnels et un gage de qualité pour les clients.
« Sans son homme de pied, l’élagueur n’est rien »
« Ce n’est pas un métier dangereux, s’il est fait dans les règles de l’art », assure le paysagiste qui prône le travail cordé au point le plus haut de l’arbre pour pouvoir évoluer presque partout et ne pas rester en surface, ce que contraint l’utilisation d’une nacelle. Une sécurité qui repose néanmoins sur une corde de 11,6 mm d’épaisseur mais chez AC Paysage l’élagage se pratique toujours à deux. « Sans son homme de pied, l’élagueur n’est rien », confie-t-il. Un homme au sol qui va avoir pour fonction de dégager les branches au fur et à mesure et de réaliser du travail mécanique de rétention pour les opérations délicates en freinant et en guidant la chute d’une branche.
Anthony a fait le choix d’être sur-outillé : les tronçonneuses sont renouvelées chaque année, d’abord pour des questions de sécurité, et puis pour le respect de l’environnement. Ce dernier a notamment investi dans une rogneuse de souche. Après l’abattage quand le tronc est à ras, la mini-pelle est principalement utilisée pour le déraciner ce qui a pour conséquence de creuser un trou. Cet appareil positionné sur chenille va consommer la souche sur place et permettre de ne pas abîmer le sol.
Un état d’esprit véhiculé par les salariés qui composent cette entreprise familiale, qui cherche progressivement à s’étendre. Parmi ces acrobates, Christophe (25 ans) « si ce n’est pas une passion ça devient vite une corvée », résume ce dernier qui apprécie de monter aux arbres simplement pour le plaisir surtout quand la tronçonneuse n’est pas de rigueur.
Merci à Corentin Corger pour son article et ses photos !